dimanche 27 mai 2012

Toute ressemblance serait-elle fortuite? Seconds extraits...

Auteur de la trilogie Fou contre tour, Éclipse d'une nuit d'hiver, CH21 H22..., Richard Albisser a réédité récemment sous l'identité de Drahcir Réssiblà une courte version de L’Alpha et l’Oméga (paru en 2005) sous le titre Ressemblances fortuites (disponible au prix de 10 euros uniquement auprès de l’intéressé à l’adresse contact@leriffle.fr )

Ces ressemblances poétiques sont l'occasion de faire un clin d’œil littéraire à certains titres paru ces dernières années aux éditions du Riffle.


Nous vous proposons d'en lire certaines... cela en deux fois.





Ressemblances fortuites - seconds extraits
 
Sur le thème de Le Joueur de dés

Complainte du perdant
            
J’ai longtemps pleuré sur ce feutre vert
Surnombré d’impairs autant noirs que rouges
J’ai beaucoup perdu musant dans ces bouges
La mise couverte au hasard ouvert 
Sur la carte d’état majeur où peu
Croient au chemin d’un destin qui erre
Je m’épris à l’envi d’une bulle de verre
Qui jouait là un effroyable jeu
 
J’y jetai les dés noirs de mon calvaire
Dans un ultime geste courageux
Effrayé par sa nature larvaire
                              
Je levai alors mon front ombrageux
Fier de mon trait pour mieux y forfaire
Sans cesse pensant enfin me refaire





Clin d’œil à la couverture :
Le Carnaval des petites âmes…


Le Buste de Janus
Janus apaisé regarde derrière lui
On sent sa Mémoire monter ainsi qu’une âme    
Sur son visage figé un rayon a lui
Un rire se tend à sa bouche qui se pâme

Janus face tourmentée se fond devant lui
On voit sa Volonté fendre telle une lame
Et par son œil vainqueur sortie de son étui
Une larme descend sur sa joue et s’étame

On veut croire sans craindre. Et on voit déjà
[poindre
Et croître vers le ciel sans en porter le fruit
Les fleurs premières comme si las de joindre

Eau et terre dans une interminable nuit
L’hiver tremblant soudain se révélait printemps
La paix à l’Âme trouvée en proie avec le
[Temps.




Clin d’œil à la couverture :
A minuit, les chiens cessent d’aboyer…


Le verre à pied

Façonne donc l’informe faraison
Comme le sculpteur l’insensible pierre
Et que de la finale paraison
Ta bouche encore fumante soit fière

Soude par là-même un pied à raison
De sorte que de toute l’œuvre entière
Tu puisses sans nulle comparaison
Étancher ta Soif tellement altière





Les premiers vers de Ressemblances fortuites sont >>>> ICI


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