samedi 8 janvier 2011

Une nouvelle chronique pour une nouvelle année!


Chers lectrices, chers lecteurs,


2010 s'est achevé sur une agréable critique d'Éclipse d'une nuit d'hiver de Richard Albisser. Nous ouvrons 2011 avec une critique de Pierre Faverolle sur son blog black-novel : http://black-novel.over-blog.com



Merci à Pierre Faverolle pour son retour de lecture!
Riffle noir


« Une curiosité ! Dup de Book-en-stock m’a fortement conseillé de lire ce roman policier. Son billet ne doit pas vous faire hésiter. Et ce roman donne fortement envie de se plonger dans l’œuvre de Richard Albisser. (...)
Décidément, le Nord regorge d’auteurs de talent, ou du moins les romans que je lis sur le Nord sont de bonnes pioches. Car celui-ci est un très bon roman passionnant à lire. Si on ne peut reprocher une chose à Richard Albisser, c’est bien l’art de mener une intrigue, en prenant plusieurs affaires et en les faisant converger petit à petit. C’est extrêmement plaisant à lire, car, en plus, c’est très bien écrit. Les personnages sont forts, beaux et vivants. Et puis, il y a la fin, une véritable pirouette, un pied de nez à tous les détectives en herbe que nous sommes. Richard Albisser m’aura envoyé une belle, superbe claque.

Au-delà de l’aspect policier du roman, le contexte social est très présent et bien introduit dans l’histoire, sans qu’on ait l’impression que cela soit rajouté pour faire beau. Les policiers sont tous des immigrés ou fils d’immigrés. Cela leur donne une certaine acuité dans leur vision de notre société. Et on a droit à des réflexions, liées aux personnages, qui sont suffisamment bien placées pour que cela fasse corps avec le personnage, sans que l’on ait l’impression que l’auteur nous assène ses vérités. C’est très bien fait et très plaisant, car cela rajoute plus de profondeur aux personnages. Et tout le monde en prend pour son grade, du système policier à la justice, des hôpitaux aux programmes télévisés, au milieu du racisme ambiant, ordinaire, celui qu'on ne remarque même plus. Et tout est écrit avec de l’humour cynique, ce qui aide à faire passer des messages.

Les deux petits bémols tiennent dans le choix de style de l’auteur et dans la police de caractère de l’éditeur. Richard Albisser a conçu son livre sans beaucoup de dialogues, mélangeant ceux-ci avec des impressions, décrivant par ci par là des situations par des phrases longues sans forcément nécessité. Ensuite, la police de lecture, est trop petite ; certes cela permet de faire un format de poche au prix extrêmement abordable (10€), mais comme je lis le soir, ça m’a gêné.

Ces deux petits défauts ne m’empêcheront pas de lire le prochain, ça c’est sûr. Pour finir, un grand merci à Dup pour son conseil, et aux éditions du Riffle noir pour cette découverte. »
Pierre Faverolle, le 29 décembre 2010


L'intégralité de cette chronique est à lire sur black-novel en cliquant ICI



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire